Fugues. Chacun fuit à sa manière, par la pensée ou en prenant les jambes à son cou. Les portes sont partout, dans le paysage ou en plein milieu d’un mur, il suffit de savoir écouter. Dans ce projet, le son est placé derrirère les images, dans le mur, d’où une voix nous conte sa fugue.

"Lionel Pralus ne nous offre pas de certitudes. En utilisant le mécanisme d’enregistrement audio, il nous attire à l’intérieur de l’image dans une nouvelle façon de lire la photographie. On est amené à s’approcher de plus en plus à cause du son venant du dessous de la surface de la photographie, non pas pour faire courir nos doigts sur les oeuvres, mais pour poser notre tympan contre la membrane même de l’image. Chaque photographie parle son propre langage, pourtant le message est le même : le monde est un endroit méconnaissable, aussi prêt soit-on de rentrer sous sa peau. La question n’a pas changée : peut-on être certain de quoi que ce soit ?"

Arno Raphaël Minkkinen

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Les photographies sont accompagnées d'une installation sonore, diffusée faiblement et placée de manière invisible derrière chaque photographie. Le contenu des bandes sont des textes sur le thème de la fuite. Ils sont dits dans la langue maternel du lecteur, qui n'est pas l'auteur du texte qu'il lit, mais d'un autre.