Bienvenue sur le site de Lionel Pralus !

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  • Vous pourrez trouver sur lionelpralus.net la plupart de mes réalisations.

  • Pour les projets réalisés au sein du collectif Faux Amis, rendez-vous sur fauxamis.net

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  • BIO / DEMARCHE (cliquez ici pour télécharger)

    Né à Tours en 1982, je vis et travaille à Lille.
    Après des études d'Histoires des Arts au lycée et à la faculté François Rabelais de Tours, j'intègre l'Institut d'Arts Visuels d'Orléans et obtient mon DNAP avec les félicitations du jury en design objet. Je rejoins l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et en sort diplômé en photographie avec mention Très Bien en 2008. Je suis membre du studio Hans Lucas depuis 2012.

    Depuis une dizaine d'année je développe une démarche de photographe auteur, menant conjointement des projets personnels, des actions pédagogiques ou des commandes institutionnelles. J'ai créé en 2008 avec Lucie Pastureau et Hortense Vinet, le collectif Faux Amis, un artiste à trois têtes, arpentant les champs de la photographie, de la vidéo ou de l'installation.

    Dès mes premiers travaux, je me suis attaché à la question du récit en image.
    Le récit familial tout d'abord, l'intime comme une peau retournée qui nous renvoie à notre propre histoire. Un passage du commun à la banalité universelle. Ces recherches passaient aussi par l'utilisation du texte, associé à l'image, le texte comme support narratif, mais aussi comme matière plastique, travaillée sur un pied d’égalité avec les photographies.

    Enfant des périphéries et des terrains vagues, revient en pointillé dans tous mes projets une attirance pour les espaces indéfinis et pauvres, en attente d'une identité. Ces lieux deviennent espaces de projection pour la pensée. Me décollant peu à peu du réel, j'aime à glisser vers la fiction, brouillant les pistes et ré-inventant des histoires.
    Dans ce rapport, c'est l'idée même de récit que je soulève, la façon qu'ont les photographies de dialoguer avec l'histoire intime de ceux qui sont photographiés ou de ceux qui regardent les images.

    Ce rapport aux histoires et à leurs sens multiples m'a amené à travailler avec d'autres images que celles que je produisais : images d'archives, images du web, pour en changer la signification, voir pour les réutiliser dans de nouvelles photographies. C'est ce potentiel narratif qui m'intéresse, qui va au final nous amener à revoir nos connaissances, à nous laisser transporter, sans nous poser la question du vrai et du faux.
    Il s'agit souvent de construire ma propre géographie d'un lieu qui m'est inconnu. C'est ainsi que mon approche de la photographie est de?termine?e par la déambulation, les rencontres. J'arpente un nouvel espace de façon à le découvrir, j'engage des conversations et j'ouvre des portes.
    C'est une manière de focaliser mon attention sur des spécificités, des micros-détails qui ne constituent pas une vision exhaustive d'un lieu, mais qui contient sa part de véracité. Le vraisemblable nous amène alors à nous interroger, à regarder le quotidien sous un œil nouveau, parfois teinté d'humour ou de dérision.

    De ma formation première en design, j'ai gardé une appétence pour la manipulation des matériaux et l'occupation de l'espace par le volume.
    Avec le collectif Faux Amis, j'ai donc travaillé le texte sous forme d'installations dans des espaces naturels, dans un dialogue avec des lieux. J'ai aussi réfléchis à des façons de produire des images autrement, notamment avec l'image 3d, déformation de la perception de l'appareil photographique, ou encore avec des photomontages dans l'espace, à base d'accessoires en carton.

    Cette recherche de formes et ces manipulation de matières naissent du propos, ce sont des possibilités de développer le récit dans de nouveaux champs, d'intervenir dans le réel. Dans ces mutations, il s'agit de faire parler les images, les espaces et ceux qui s'y trouvent, de proposer une lecture ouverte à la projection de chacun(e).